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Il est difficile de tirer des conclusions de la mise en place d'une vigne sous serre cette année.
Entre le printemps aride et l'automne très doux, les conditions climatiques sont très particulières.
Cependant je peux observer plusieurs choses
En ce qui concerne la végétation j'ai remarqué une production végétale importante (beaucoup plus que ma vigne témoin à l'exterieur,palissée sur un mur au sud.)
Cela s'explique par trois phenomènes à mon avis:
-d'abord les conditions de développement liées à la culture sous tunel semble favorable à une accélération de la croissance végétale, (feuillage important et sain et doublement de la taille du cep)
-Ensuite le terroir semble être propice ainsi que le choix de l'engrais.
-Enfin aucune maladie n'a fait son apparition cette année, (je redoutais une attaque de mildiou au mois de juillet à cause du refroidissement).
Les quelques échecs constatés se situent en bout de ligne et sont dus à un défaut d'irrigation.
La suite des évènements devrait avoir lieu à la chute totale des feuilles, (cela me permettra de visualiser l'ensemble des branches et de programer une future taille.)
Le printemps et le début de l'été ont été difficiles du fait de la secheresse, mais j'ai eu suffisamment d'eau pour irriguer correctement .
J'avais installer un réseau de goutte à goutte au pied des vigne, mais celui-ci n'est pas approprié à mon avis, pour un début de culture.Ce système doit être performant après la prise racinaire mais très aléatoire lorsque la plante est encore dans son terreau car il y a une différence de capilarité entre la motte et le sol...
J'ai donc opté pour un arrosage directe à la base du cep, au jet d'eau , et pour tout dire assez copieux.(environ 5 litres par pied et par semaine).
Il est clair que j'ai réagi à la secherresse , mais que cette technique provoque une érosion importante et une perte de matière organique.
Le résultat est probant et la vigne a eu une croissance forte malgré le 45° mesurés sous la serre fin juin.
Je vais donc installer un goutte à goutte externe (tuyau fixé sur le premier fil du palissage) avec une dérivation individuelle pour chaque pied.(installation prévue pour l'hiver lors de la taille) cela permet d'avoir un arrosage individuel avec un contrôle visuel possible du bon écoulement.
Problèmes liés à l'utilisation de goutte à goutte prépercé(à mon avis...) :
-Contrôle difficile de la quantité distribuée
-perte de pression sur les fin de rampe (perte de croissance, voir dépérissement du pied)
-Répartition de l'eau par capilarité (exelent pour les tomates ou les melons, mais pas terrible pour la vigne)
Les grappes sont apparues dès la mi-avril , la photo date du 28 avril et se situe au stade dit de " grappes séparées".
Je maintiens un arrosage important pour favoriser le reprise racinaire car la saison est chaude et précoce.J'ai procédé au palissage sur le premier fil avec un lien caoutchouc Ancorfix N°3 acheté sur E-viti.com
Pour l'instant je n'ai fait aucune intervention sur le cep, pas de taille, pas d'ébourgeonnage, Malgré l'apparition de fleurs(prévues plutôt en 2012...) je laisse la végétation se faire.
Pour l'intant pas de problème visible sur le feuillage.
Au 30 mars les bourgeons sont bien avancés on peut observer plusieur stades simultanés entre coton et sortie des feuilles.Les températures sont clémentes pour la saison et les gelées matinales ont disparues mais je maintient le tunel fermé par un voile coupe vent.
J'ai mis en place trois hauteurs de palissage, la première à 40 cm du sol avec un seul fil pour attacher le pied (3).
Le second (2) et le troisième (1) à 50 cm d'écart du précédent avec deux longueurs de fil côte à côte afin de "pincer" les futures branches.
J'ai choisi le galva pour des raisons de coût (le moins chère chez brico dépot à Roanne).
L'ensemble est monté sur des piquets de 5cm de diamètre et 2 mètres de haut.
Les piquets de départ sont inclinés d'environ 45 ° et cablés à des piquet en fer , soit 5 piquets pour 35 mètres de rang.
J'ai reçu les plants le 2 mars.
Après différente recherche sur le net et à la chambre d'agri de Saône et loire, j'ai envoyé différentes demandes par mail et j'ai fini par commander chez jardivigne.com.D'abord parcequ'ils répondent rapidement à leurs mails,qu'ils ont un chouette site plein de photos, ils m'ont conseillé et ils ont supporté mes changements de commande sans broncher.Ils m'ont téléphoné pour confirmer l'envoie de la commande et je l'ai reçue deux jour plus tard avec les bonnes variétés et le nombre commandé.Pas de suprise pour la facture et les tarifs annonçés sont ttc et port compris.
Le repiquage est un peu long à cause de la légèreté du sol qui s'éfondre à mesure que je le creuse pour placer la motte.
Compter trente mottes de l'heure,
pour creuser sous le rond pratiquer sur la toile de paillage(à l'aide d'un chalumeau butagaz) un plantoir à tulipe fait parfaitement l'affaire.
J'ai éffectué un travail du sol à l'aide d'une fraise sur 40cm de profondeur pour le rang de plantation et travail superficiel entre les rang.
Un apport important de fumier d'ânes a été fait 1 an avant et je disperce une poignée de bouchon d'un engrais bio à large spectre(type maraîchage) sous la racine et une poignée autour de la motte.
Une ligne de goutte à goutte est installée au milieu de chaque rang de culture avant d' être recouvert par une bande de paillage plastique de 85g/m2 .Celui-ci est percé à l'aide d'un chalumeau à butane tout les mètres ce qui donne un écart de 1 mètre par 2 mètres entre les rangs.
Bonjour à tous,
J'ai décider de créer ce blog pour partager mon experience et pour synthétiser les différents stades de cette implantation .
J'ai voulu en 2010, consacrer un de mes tunnel(je suis maraîcher) de 8 mettres par 40 mettres à la mise en place d'une culture de raisin de table.
J'ai donc commencé par faire des recherches sur le net et à chercher de la litterature sur le sujet.
J'ai trouvé peu d'infos techniques sur la culture sous tunnel tout de mème quelques lignes dans un "biofil "de 2010 et deux page dans "le raisin de table" publier par le "ctifil"qui reste qand mème à mon avis un bon bouquin pour s'initier à cette production.
De nombreux articles parsèment le net et sont assez simples à trouver,le plus difficile étant de repérer ceux qui traitent de domaines téchniques et d'opérer une sythèse intéressante.
Etant totalement novice j'ai aussi loué un logiciel de taille virtuel sur " éducagri " pour six mois et seulement 5 €uros.
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